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Le Nanar de Bernard

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lesnanar.jpg

Enfin, depuis le temps qu'on l'attendait!
Voici un petit article sur l'histoire de cet hydravion qui fait bien des envieux à chaque sortie.
Pas difficile à construire, léger, économique et tellement plaisant à faire voler, il est parfait pour les petits plans d'eau.



 Le premier prototype date de fin 2003, début 2004 et la construction a été faite en dépron.

Le texte qui avait été fait à cette époque:

  • Nanar 2 de Didier

Techniques et matériaux sont choisis en fonction du coût : une demi feuille de dépron de 6 mm et une de 3 mm (5 €), 1 speed 300 + réducteur 5/1 (20€),1 hélice 10 X 4.7 GWS et un variateur 15 A (30 €). Total 55 € pour un hydravion de 1.50m qui vole et aquaplane parfaitement. Pour l’équipement radio : 4 minis servos ou 3 si vous n’utilisez pas la fonction flapperons. 1 récepteur normal 5 voies, 1 accu 7 éléments 800 mA permettant 10 à 15 minutes de vol.

Colle autorisées : PU, cyano spéciale.

Fuselage

Découper toutes les pièces, assembler la partie centrale support d’aile qui est rectangulaire. Pincer l’avant sur le bloc en roofmat puis l’arrière du fuselage en insérant la partie stabilisateur comme indiqué sur le plan. Calage 0°, la référence étant l’assise de l’aile. Découper la verrière après ponçage et coller le pylône et le support servos. Insérer le bloc du redan et le mettre en forme. Installer les commandes direction et profondeur avant de refermer.

Coller un morceau de vinyle sous la partie avant de la coque qui favorisera la glisse.

Ailes

Les 2 ½ ailes sont construites selon la technique du dépron roulé.A l’aide d’un stylo bille à grosse pointe, marquez l’axe du BA, puis chauffez avec un décapeur thermique en faisant des allers-retours en appuyant sur le bord de fuite à l’aide d’une règle pour préformer la feuille (on ne doit pas forcer mais sentir la feuille se plier). Coller sur l’intrados longerons et nervures. Poser la rallonge servo et rabattre l’extrados et le coller. Raccorder les 2 ½ ailes avec la clé, respecter le dièdre. Coller saumons et ballonnets en roofmat poncé.

Navigation et vol

Rien de particulier sinon que cette coque marche à merveille, elle aquaplane sur son redan indéfiniment en pilotant à la direction. A basse vitesse cela tourne dans un mouchoir presque de poche quand le gouvernail est immergé. On accélère, il passe sur le redan et attend votre sollicitation pour décoller. Le différentiel aux ailerons s’impose et le profil plat exige un pilotage 3 axes. La fonction flapperons peut être activée (30°).

Réglages

Ce sont des valeurs mais chacun les ajustera à sa guise.Centrage au plan, ailerons – 10mm / + 5 mm (différentiel 50 %), direction maxi (70 % expo), profondeur ± 15 mm (50 % expo).La mise des gaz à fond donne un couple piqueur important, donc programmer gaz donne cabreur 10%.

  • Nanard 3 de Polo

Polo ne pouvait pas construire le sien sans y ajouter son grain de sel.

Allongement réduit et corde de flapperons augmentée pour accroître la maniabilité roulis. Etrave en roofmat tulipée pour écarter l’embrun (photo)et ballonnets mieux profilés (photo). Empennage horizontal un peu abaissé pour rester dans le souffle car le cabreur moteur est passé à 5°. Les saumons(photo) sont coupés style Morane Rallye. Les chants arrière des parties fixes des empennages sont rigidifiés par baguettes triangulaires 3 X 3 et la fixation des 1/2 stabs sur baguettes triangulaires 5 X 5 évite le haubanage (photo). Les charnières en Blenderm, issues de la technique vol libre ou vol circulaire sont perpendiculaires à la fente et passent de l’intrados de la partie fixe à l’extrados de la partie mobile et inversement pour la voisine (voir croquis). Le support moteur est un tube carbone Ø8mm profilé balsa, les fils d’alimentation du moteur passant à l’intérieur(photo).L’arête de l’étrave est renforcée CTP 0,8 mm.(photo)

L’ensemble des surfaces est recouverte par pulvérisation de produit anti-poussière genre "Pliz". Avantages: pores du dépron bouchés, étanchéité améliorée, hydrophobie favorisant la glisse.

Résultats des modifications:

Aucun embrun à basse vitesse (photo), navigation simplifiée.

Moins sensible aux turbulences en vol et maniabilité augmentée.

Efficacité impressionnante de la courbure permettant des amerrissages à des vitesses ridicules.

Caractéritiques Nanard 3
Longueur fuselage: 100 cm
Aile
Envergure:    144 cm
Corde :       23 cm
Profil :      Plan convexe
Dièdre :      6°
Allongement: 6,25
Surface :     33 dm2
Corde flapperons : 4 cm
Empennage horizontal

Env:48 cm, allongement:4.35, surface:5.3dm2, volume:0.38

Masse en état de vol avec 7 éléments NiCd 500 mAh : 610 g

Charge alaire : 18.5 g/dm2

Débattements 
Profondeur : ± 15°
Direction :   ± 20°
Ailerons :    ± 15°
Courbure :    + 15° +30°
-2° en croisière


Et voilà un texte mis au gout du jour par le créateur/concepteur, nous avons nommé notre Bernard national!

 
Petite histoire du Nanar

On n’a rien inventé et les fanatiques physiciens consulteront www.mecaflux.com/similitude.htm et aussi le site de l’ONERA (hydrodynamique )et surtout dans HYDRORETRO.net le chapitre « les inventions capitales qui expliquent la naissance de l’hydravion » magnifiquement illustré par … Monet et des photos d’époque ! Mais  

« On n’est pas parti de rien , raison de plus de ne pas faire n’importe quoi . » 

L’instigateur

Sans Polo le Nanar n’aurait pas vu le jour . Il lui a pris l’idée de rétrécir le majestueux ( hum !) Atlantique d’un bon quart en dimensions et des deux tiers en masse ; logique mais pas facile . Familier du Dépron il taille et colle . Didier fait pareil dans son coin et obtiendra un résultat très proche mais il est depuis parti chez les Bretons et les absents ont toujours tort ( Salut l’ami ! ) .

 Les essais hydrodynamiques : étrave , redan , quille , étambot , gouvernail .

Il fallait un bassin des carènes ; la piscine allait servir , soit en eau calme avec l’hydro motorisé - mais on avait vite fait la longueur – soit en eau courante avec vagues à la demande en orientant le jet sous-marin du système de nage à contre-courant plus ou moins vers la surface . L’étrave fut ainsi mise au point : On n’avait plus d’embruns mais une belle symétrie de la vague d’étrave divisée et rejetée latéralement . L' Atlantique fut le premier à bénéficier de ce perfectionnement qu’il ne possédait pas !

Le redan et la quille ne demandèrent que confirmation puisqu’ils existaient déjà sur l'Atlantique .

L’étambot et le gouvernail furent ajustés jusqu’à efficacité souhaitée.

 Les ballonnets

Vers le milieu de l’aile comme sur le modèle, ils seraient gros et difficiles à fixer dans le Dépron ; en bouts d’ailes ils seraient petits , légers et faciles à fixer aux marginaux… mais attention à l’hydroplanage : toucher un ballonnet risque de mener à l’embardée ! là encore c’est l’expérience qui décida de leur hauteur minima au dessus de la surface à l’hydroplanage .( En navigation lente on leur demande de tenir les ailes également écartées de l’eau …ou presque parce que s’il y a du vent de travers il faut pouvoir baisser l’aile au vent …mais là on commence à pinailler ! )

Motorisation

Câbreuse pour ne pas être scabreuse ( hi hi ! ) , soufflant bien sur la croix des empennages pour l’ efficacité des gouvernes et même poussant vers le bas l’empennage horizontal pour contrer l’effet piqueur à la mise en puissance .Aucun anti couple ne s’est révélé necessaire .( N’en mettez quand même pas du mauvais côté ! ) .

Volumes ( bras de leviers X surfaces )

Un peu plus faibles que sur l'Atlantique car on voulait plus de maniabilité sans passer par des débattements qui freinent …ou qui risquent de décrocher les gouvernes .

Dièdre ou pas ?

Un peu de dièdre facilite la stabilité en roulis mais ajoute du roulis inverse au laçet inverse … (Je vous laisse réfléchir… ) . Polo et les pilotes ordinaires qui mettent du pied en virage corrigent instinctivement ; votre boulet préféré qu’en met pas toujours ( y’a qu’a écouter Yves crier après lui ) a adopté la solution de feignant de pas de dièdre . (c’est la méthode « Si t’as pas de solution supprime le problème » . )

VersionS balsa (on en est à la version 5!)

Avec un esse parce que chacun a souhaité …ou subi …des aménagements particuliers . C’est un peu plus lourd mais plus rigide . Les volets de courbure sont super pour décoller et poser encore plus court mais les servos d’ailerons et surtout leurs sorties de fils du fuselage sont délicats à étancher . les flapperons n’ont pas cet inconvénient mais le laçet inverse ( encore lui ! ) augmente avec leur abaissement …et il faut encore plus de pied gueulent les frangins Berger en même temps  ! Les ailes toutes coffrées de François sont plus simples , plus solides pour quelques grammes de plus . N’ayez pas peur , on est tous entre 700 et 800 gr mais Francis , le premier Nanarophile sudiste est à 950 et il vole même sous la pluie . Après tout on pourrait peut-être déjauger avec une heure d’accus …Mais faudrait les poser sur un fond de coque en alu pour les refroidir … Tiens tiens ! …C’est une idée à creuser, je vous laisse .


Vous trouverez le plan paru en encarté dans dans RC Pilot n° 72 de novembre 2009.
 
rcpilot-nanar12.jpg
 
rcpilot-nanar13.jpg 

 
 

  • Vous pouvez voir des photos de cet appareil en cliquant ICI ou sur la vignette en haut à gauche.
  • ICI une vidéo faite lors d'Hydrallier 2009.
  • Et encore une autre ICI
  • Et un nouvel adepte! (mai 2010) Son petit commentaire ICI

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Date de création : 04/03/2015 22:17
Catégorie : - Constructions
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