Philosophie instrumentale

  Que faisons-nous en vol à vue ? 
  On met l’horizon parallèle au dessus du tableau de bord à la hauteur correspondant à la phase de vol. 

  Un indicateur de vitesse nous garde d’aller trop vite et de casser la machine ou d’arracher les volets….ou d’aller trop lentement et de décrocher MAIS… 
   On aimerait avoir un incidencemètre, seul instrument réaliste anti-décrochage en toute circonstances ( sous facteur de charge par exemple ). 

    A l’aterro on vise un point d’aboutissement qui doit rester immobile dans le pare-brise. Si le point d’aboutissement dérive vers le haut c’est qu’on passe sous la trajectoire souhaitée et on corrige en rajoutant de l’énergie ( plus de gaz ). 

   Si le point d’aboutissement dérive vers le bas c’est qu’on passe au dessus de la trajectoire souhaitée et on corrige en soustrayant de l’énergie ( moins de gaz ). 

    Simultanément on se garde sous l’incidence de décrochage et on avance à une vitesse dictée par la longueur de piste, la résistance des pneus, la charge alaire… 

    Si on est en planeur les aéro-freins à demi-sortis modulent le moteur ( qui est la gravité ) :on les ferme pour augmenter l’énergie et on les ouvre pour la diminuer. 

    Autrement dit sans le savoir on suit la philosophie naturelle de Gilbert Klopstein, grand ingénieur-pilote Français du CEV, qui inventa le collimateur moderne qui fut adopté par l’US Navy, la navette spatiale et les militaires avant de l’être par l’aviation commerciale. 

    Alors qu’aimerions-nous avoir dans un  AVION LEGER ENFIN MODERNE ? 

Un horizon, un vrai, pas un truc antique qui déconne en boucle ou en tonneau.
Un incidencemètre.
Un collimateur d’approche. 
Une girouette d’attaque oblique ( le fil de laine du planeur ). 
Un indicateur de vitesse. 
Les instruments courants classiques tels l’ altimètre …servent à rester dans la réglementation. 

      J’entend des voies scandalisées qui disent qu’un avion de tourisme n’est pas fait pour l’acrobatie… Certes, mais Murphy dit qu’un jour vous vous trouverez dans une situation de merde sans horizon fiable dont vous aurez bien besoin ! 

Pour ceux qui doutent que si peu de pendules suffisent, voici une approche manuelle de navette spatiale avec collimateur Klopstein. 

      Et les MODELISTES ? 

    Depuis que les retours d’information au sol sont envisageables on souhaite : 

un incidencemètre, à annonce audio, on ne pilote pas en regardant son émetteur. La vitesse air est souhaitée mais n’est pas indispensable.
L’altimètre permettra de rester dans la réglementation, le niveau d’énergie embarquée et la qualité de liaison sont des commodités.