SEBART KATANA

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Quelques photos du dernier avion de Vincent. Un splendide Katana de chez Sébart qui vole merveilleusement bien.

Cliquez sur la photo.

D'ailleurs, voici la prose de Vincent lui-même qui vous parle de son avion.

C’est avec grand plaisir que je vous présente mon nouvel avion, un Katana 50S de la marque Sebart.

Pour ceux qui ne sont peut-être pas au courant, il s’agit en fait de mon deuxième Katana, tous les deux identiques, sauf que pour le premier l’histoire a été réduite à deux vols…

Je vous explique ceci après les caractéristiques :

Longueur : 1,43m

Envergure : 1,43m

Poids : 2,450 Kg

Motorisation : D’abord OS 55AX puis OS 46AX

Hélice : 12x6

Radio : Récepteur R136F Futaba, 5 servos Futaba digitaux S3152 (6kg/6v)

Temps de vol : > 20 minutes avec le 46AX !

La petite histoire…

Mon premier Katana était bleu (il était beau…). Je l’avais équipé avec un OS 55AX et un hélice 12x6.

Le moteur étant neuf, j’ai donc effectué un rodage sur la cellule, sur un emplacement de démarrage du terrain. Le fuselage était arrimé aux plots pour que la « tirée » ne se fasse pas sur le stabilisateur. C’était sans compter sur les vibrations importantes générées par le 9cm3 lors du rodage !

A l’origine, cet avion a été conçu pour une utilisation électrique, donc sans aucune vibration. La notice de montage (très bien faite), préconisait un collage systématique de tous les éléments à la colle cyano, gain de poids maximal oblige. Je pense que ce principe de collage « par filet » plus que « par infiltration » fonctionne sans problème avec la motorisation électrique, mais pas avec les vibrations d’un moteur thermique dans le pif. D’où ma catastrophe : Lors du deuxième vol, peu de temps après le décollage, le filet de colle cyano qui était sensé maintenir le stab a lâché, et l’avion a chuté inexorablement (env. 100m..). Le bilan est lourd : avion détruit, carbu et carter moteur cassé (le 55AX tout neuf…).

On dit que c’est en faisant des erreurs que l’on apprend => j’ai appris qu’on ne collait pas les éléments vitaux d’un avion à la contact, quitte à prendre 100 grammes d’embonpoint !

Le renouveau...

Pas calmé j’y retourne ! J’appelle la boutique où je l’ai acheté (ARESTI pour ne pas la citer), et j’en reprend un (bah oui, le vol, si court soit-il, était fabuleux).

Deux semaines plus tard, je reçois l’actuel, vert cette fois ci. Montage idem au premier, aucun problème, tous se monte à la perfection. Les kits Sebart sont vraiment excellents, et sont très bien étudiés. La colle cyano est remplacée par de la colle blanche. Je mets le paquet, histoire d’être sur de mon coup !!! En plus, je sécurise toutes mes charnières tissu avec des cures-dents => Ca ne bougera plus !

Direction le terrain Vendredi 22 Mai, pour le « maiden flight ». Le 46AX peine un peu à démarrer le premier coup, il a passé quelques mois dans un tiroir. Mais la qualité OS est bien là : une fois démarré, à peine besoin de re-régler, ça gazouille très bien. Vérification des gouvernes, dual rate en petit et grand. Le grand débattement est monstrueux, à vérifier en vol. On restera en petit débattement de toutes façons pour les premiers vols.

Prise de piste, le taxiage est sans soucis, sauf peut-être que l’avion ne fait pas un demi-tour sur la largeur en petits débattements, la roulette de queue étant liée à la dérive.

Et décollage les fesses serrées ! Le 46AX emmène bien l’avion, la montée se fait sans problème, mais il peine à prendre ses tours avec la 12x6. Une 11x6 sera certainement plus appropriée. Premiers hippodromes pour régler les trims, puis premières figures en douceur. Boucle facile (meilleure que celle de ma QPDD !!!), tonneau moyen, car beaucoup à pousser sur le dos. Je pose pour vérifier çà, car sur le premier, je ne me rappelais pas d’avoir à pousser autant. L’approche et le posé sont très faciles, paradoxalement peut-être encore plus facile qu’avec l’avion école ! Par contre, étant donné la charge alaire très faible, l’avion allonge énormément, et même Romain, arrivé en cours de vol et l’ayant essayé a été surpris de s’y reprendre à 2 ou 3 fois pour faire une approche assez basse en entrée de piste.

J’ai essayé de stabiliser l’avion en vertical, mais là, le 46 n’est plus assez dans le coup pour maintenir l’avion. De plus la 12x6 doit vraiment être limite trop grande pour lui, et les tours ne montent pas suffisamment. J’ai essayé également de monter une 13x4,5W (destiné au vol 3D), sans grande évolution, si ce n’est un frein d’hélice bien plus important sur les approches (déconcertant !).

Conclusion : Je reprends les dires de Romain : « Ah oui, là tu vas bien t’amuser avec çà !» Que dire de mieux ?

A moi les joies du programmes promotion F3A (Tony, je suis prêt !). J’aurais besoin tout de même de personnes plus expérimentées pour m’aider à régler correctement le centrage, le piqueur etc… Je pense que l’on doit pouvoir le rendre encore plus neutre.

A bientôt au terrain !

Vincent.

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Merci Vincent pour ce texte et un seul souhait: pleins de belles figures avec ton nouveau joujou !!

wink
Polo le webmestre.