Vous êtes ici :   Accueil » Avion parfait?
 
 
La vie du club
L'aéromodélisme
 ↑  
Calendrier
Petites Annonces

Avion parfait ?

... mais pour faire quoi ?

Il faut demander au pilote, au mécano… et à celui qui paye !
On aura des avis très différents de ceux du lecteur influencé par les revues de grande ou petite aviation.

Une machine, fut-elle volante, doit s’adapter au travail qu’on lui destine. 

Quelques exemples :

-L’horrible Voisin, seul bombardier de nuit efficace de la grande guerre, avec ses quatre roues, son moteur propulsif qui n’aveuglait pas l’équipage dans l’huile de ricin, sa structure réparable en tubes soudés, sa stabilité lui permettant de voler de nuit avec des instruments primitifs… 
-Le Bernard 20, monoplan monocoque « tout dans l’axe, premier avion qui permit de démontrer la voltige moderne en suivant les vœux du pilote sans qu’il fût nécessaire de jouer de l’orgue aux pédales » (dixit Jacques Lecarme ).
-Le Ryan Spirit of St.Louis, traversant l’Atlantique à coût minima.
-Le Caudron Simoun, quadriplace spacieux, 1000Km. à 300 Km/h. avec 240 bourrins !
-Le Bücker Jüngmann, biplan voltigeur école léger aux qualités de vol inégalées.
-Le Piper J 3, premier avion populaire et d’école, solide, démonstratif, économique et vieillissant bien.
-Le Douglas Dakota, premier avion de ligne à gagner de l’argent.
-Le North American Mustang, seul capable avec son profil laminaire et sa faible traînée de refroidissement d’escorter les bombardiers aux fins fonds germaniques.
-Le quadrimoteur Douglas DC 7C faisant enfin l’Atlantique sans escale.
-La fine Caravelle que tout le monde a copié.
-Le Morane Rallye, tâcheron qui a sauvé beaucoup de pilotes.
-Le Concorde, cauchemar d’ingénieur mais seul capable de ce qu’il faisait.
-Le Lockheed SR 71, cauchemar pire mais que les missiles russes ne rattrapaient pas. 

On constate que des « vedettes » sont peu citées mais que les machines retenues effectuaient honnêtement le boulot souhaité. Elles remplissaient le dessein du « cahier des charges » qui avait précédé leur dessin.

Elles utilisaient les techniques et l’aérodynamique les plus modernes de leur époque (surtout les deux dernières) mais aussi les plus éprouvées et le dessinateur n’avait pas cédé à la MODE du temps. 

Elles étaient logiques et de bon sens, les plus simples possible, les plus légères, les plus fines (hum !), leurs moteurs étaient fiables et les mécanos usaient peu de sparadrap à chaque intervention et surtout les concepteurs et les pilotes d’essai étaient allés au bout de leurs puissants travaux d’expérimentation sans rechigner devant l’inconnu.

Si une théorie ne rend pas compte de la réalité observée c’est qu’elle est fausse.

On n’a pas cité de planeur ni de modèle réduit mais les dessineux sont admiratifs devant la solidité et l’obéissance du planeur de voltige goth Habicht et l’étendue des possibilités du planeur polyvalent Quartz de F. Cahour, patiemment mis au point.

Moralité ? : LE CAHIER DES CHARGES !

Si vous achetez une machine volante, ou mieux si vous la concevez : 
QUE VOULEZ-VOUS QU’ELLE FASSE ?

Un avion parfait?

avion_parfait.jpg


Date de création : 10/07/2017 14:31
Catégorie : -
Page lue 2980 fois

Vol-dos Bar

Désolé, réservé aux membres

Archives Nouvelles

+ Année 2019
+ Année 2018
+ Année 2017
+ Année 2016
+ Année 2015
+ Année 2014
Vous êtes ici :   Accueil » Avion parfait?
 
 
Préférences
Se reconnecter :
Votre nom (ou pseudo) :
Votre mot de passe


  905042 visiteurs
  3 visiteurs en ligne

Connectés :
( personne )
Snif !!!